ma première rencontre avec Déesse Jeanne, c’était il y a un peu plus d’une dizaine d’années. j’étais venu au rendez-vous, à moto. Un premier rendez-vous… ! … et j’ignorais tout de ce qui m’attendait, moi le vieil esclave.
La première convocation du vieil esclave
je me suis garé dans une petite rue du centre-ville, exactement là où cela m’avait été indiqué. « Devant l’agence de voyage !». Un premier rendez-vous avec une Supérieure est toujours critique. Une lope est jugée sur les détails et DOIT faire preuve d’exactitude, aussi bien sur la stricte Obéissance dans le comportement que sur les horaires imposés.
Par crainte de retard, j’étais arrivé trop tôt. j’agis toujours ainsi. Arriver en avance est préférable qu’en retard, car la moindre faute est portée au déficit d’un candidat soumis. je savais que je serais jugé dès les premières secondes. j’ai donc attendu un peu.
A l’heure donnée, comme convenu, j’ai envoyé un sms. « Maîtresse, l’esclave est en place où Vous l’avez commandé ». La Réponse de la Supérieure a sonné sur mon téléphone.
« Parfait. Je te vois. Je t’envoie quelqu’un. tu lui remets le sac de course. » Des Ordres précis, brefs… déjà ! j’ai attendu. Un peu. … ma peut-être future Maîtresse « me voyait »… ?
j’ai discrètement inspecté les fenêtres des immeubles alentour, mais sans apercevoir Celle que j’espérais… j’ai vu un ancien collègue sur son mini-balcon, arrosant ses fleurs… j’ai craint un instant qu’il me voit et cherche à m’observer. je me suis dissimulé à l’abri d’une voiture. Il est rentré dans son appartement. je n’aime pas les langues de pute et je me méfie extrêmement de leur pouvoir de nuisance.
Un homme est venu vers moi, venant du carrefour, puis m’a fait signe de lui remettre mon sac. Un homme plutôt jeune, habillé d’une grande cape noire et de bottes montantes aux semelles épaisses.
« pépette ? »
« Oui ! » je réponds au nom de pépette. pépette, c’est moi en esclave.
« … les courses… ! »
j’avais apporté les courses que j’avais faites sur Ordre et je lui ai tendu. Maîtresse m’avait envoyé une liste de choses à Lui acheter. L’homme a pris le sac puis s’est éloigné, disparaissant derrière un immeuble ancien, je me suis bien gardé de le suivre.
Aucune faute n’est tolérée, en général. Un soumis doit se contenter d’exécuter à la lettre les Ordres qu’il reçoit et toute initiative intempestive est malvenue. Voilà ! C’était LE premier rendez-vous que j’avais obtenu d’Elle, ELLE !, que je sollicitais comme ma future Maîtresse. Il s’est déroulé ainsi.
Frustration extrême. Espoir de « voir » Celle qu’on espère avant même de La désirer… espoir déçu ! Envie de pouvoir défendre sa candidature, d’entendre que l’on a été un « bon larbin », envie ravalée, au rang du néant…
je ne suis rien pour Elle… juste un petit mec dont Elle profite, un con de plus qui raque, je me sens sale et stupide… blousé… non je ne suis rien encore… encore ? tout est dans cet « encore »… tu vas y retourner pauvre con ? et le pauvre con sait déjà qu’il y retournera… pourquoi, pauvre con ? pourquoi tu y retourneras ?
Le con sait pourquoi… parce que Dieu est une Femme… et Il S’appelle Jeanne… !
Ma propriétaire de l’époque
je vivais à l’époque avec une jeune allemande, Maîtresse H., qui m’en faisait voir de toutes les couleurs. Nous vivions ensemble depuis 15 ans, j’étais Son fidèle serviteur. Plus qu’un serviteur, dans les faits, mais un véritable esclave qu’Elle avait condamné au travail obligatoire et au dépouillement systématique.
En fait, tout Lui appartenait, moi compris. Un bon esclave domestique DOIT être pauvre et démuni devant Celle qui le possède. je pense cela. La véritable Appartenance et l’Obéissance qui en découle, sont à ce prix. C’est dur. Peu de mâles soumis sont capables de cela. Et je suis fier d’être aussi stupide…
Avec le temps, pour des raisons trop longues à expliquer ici, la Relation avec Maîtresse H. s’était détériorée. j’en pleurais souvent. Elle me piétinait sans pitié. Non pas qu’Elle fût méchante, mais Son caractère s’était considérablement durci et Son équilibre psychologique, à la suite de diverses addictions, était devenu particulièrement instable. Une extrême Dureté s’était installée en Elle, sans même qu’Elle S’en aperçoive encore.
j’en étais venu à rechercher un peu de chaleur humaine pour m’aider à vivre plus harmonieusement et à supporter mon quotidien laborieux. 15 heures de travail par jour, quelques heures de sommeil pour recommencer, cela laissait peu de temps pour l’aventure, mais m’en faisait désirer le goût… Jusque là, donc, j’étais resté fidèle et stoïque. j’étais pourtant au bout de ce que je pouvais supporter…
L’entrevue d’un avenir meilleur aux pieds de Déesse Jeanne
Une petite annonce avait attiré mon attention, émanant d’une jeune Femme, habitant dans la même ville que moi. Elle Se disait Dominatrice et proposait aux soumis potentiels de La contacter. C’est la raison pour laquelle je m’étais retrouvé à ce premier rendez-vous.
Frustré de n’avoir finalement pas pu La voir, je suis remonté sur la moto et retourné au travail. Quelque chose s’était mis doucement à pleurer en moi.. un Bonheur entrevu, aussitôt disparu… une Lumière qui avait traversé le ciel de ma nuit, qui l’avait éclairé un instant, le temps de la suivre un peu des yeux, puis qui s’était évanouie… peut être perdue à jamais…
je pataugeais dans ma désespérance…
Ma profonde soumission aux Femmes
Du plus loin que je souvienne, j’ai toujours été soumis aux Femmes. mon premier mariage s’est terminé après 20 ans. Lorsque les enfants ont pris le large, j’ai dû constater que j’étais, sans m’en rendre compte, devenu inféodé aux décisions de mon épouse. Elle n’était pas Dominatrice. Nous ne jouions pas à cela. j’aurais aimé, je crois, mais Son goût pour la chose religieuse nous éloignait de toutes possibilités de communiquer sur ce qu’Elle considérait comme des « déviances » malsaines.
j’avais découvert les jeux de Domination/soumission en dehors d’Elle. Plus exactement j’avais identifié en moi, mon intérêt pour cela ainsi que le plaisir que j’en retirais. A notre séparation, j’ai connu de multiples « aventures » colorées SM.
Puis, j’avais rencontré cette jeune Femme, qui S’appelait Maîtresse H. et nous nous sommes mis en ménage, sous ce thème D/s. Elle faisait partie du décor quand Déesse Jeanne est apparue dans ma petite vie.
La deuxième convocation du vieil esclave
La seconde Rencontre avec Déesse Jeanne se fit, une fois encore, dans la rue. De la même manière. Mais ce ne fut plus un gars qui vint au rendez-vous, mais deux jeunes Femmes.
Déesse Jeanne et Son Amie traversèrent le carrefour et s’approchèrent de moi, l’esclave aux yeux baissés. Déesse m’a dit « Bonjour ! », j’ai un peu relevé le regard, puis, en me désignant Son Amie : « Voici Sandra, Elle travaille à la Police Nationale ». « Sandra » ne m’a pas parue hostile ni même réprobatrice.
Déesse Jeanne est TRES Belle. BEAUCOUP plus Belle que je pouvais l’espérer. Très Classe, finement maquillée et visiblement une adepte du look gothique. j’ai eu du mal à soutenir Son Regard… j’avais peur de L’offenser… Elle me regardait avec insistance, curieuse du larbin qu’Elle allait S’attacher.
Son Amie me dévisageait également, comme si Elle voulait me pénétrer et je me suis senti fouillé par ces deux Jeunes Femmes. Un soumis potentiel ne peut pas rester sans réaction devant Celle qu’il sollicite. C’est à lui de montrer ce qu’il est et de se soumettre spontanément.
Il me FALLAIT trouver un comportement, vite, vite… je n’avais pas pensé à cela… je me suis senti en défaut d’anticipation… c’est mon côté autiste, je dois tout prévoir, faute de quoi, je panique… Alors, je me suis mis à genoux. Là, dans la rue et devant tout le monde, à genoux, tout plié pour baiser respectueusement le bout de Ses Bottes gothiques. Déesse Jeanne a esquissé un Sourire en me voyant faire. j’ai compris que j’avais eu la bonne réaction. j’ai compris aussi que je L’avais intriguée… qu’il tenait à moi maintenant de poursuivre sur le chemin qui me mènerait à Elle parce qu’Elle m’acceptait.
L’espoir venait de refleurir.
Nnous Nnous sommes quittés très vite, une fois mes courses entre Ses Mains. « tu restes là quelques minutes, puis tu pourras partir… n’essaie pas de Nous suivre, Je n’aimerais pas cela… ! tu pourras dorénavant M’écrire plus souvent ». j’ai simplement obéi. Bien obéir est important.
La seconde Rencontre venait de se passer ainsi.
A en juger par le contenu des courses que j’avais achetées, Déesse et Son Amie avait l’intention de fêter. Cette Rencontre m’avait laissé entrevoir d’autres rencontres possibles. L’espoir reprenait des couleurs.
Ma vénération envers les Femmes
j’aime les Femmes, j’ai un profond Respect pour Elles et je n’ai jamais supporté que certains puissent Les considérer comme des proies possibles. La Féminité m’intrigue et représente pour moi, une aventure bien réelle et captivante.
j’essaie de comprendre les Femmes et j’aurais bien tendance à Les trouver surhumaines et Parfaites. je constate bien certaines faiblesses, je vois bien certaines erreurs qu’Elles commettent, je remarque bien Leurs inclinations à reproduire certains schémas de fonctionnement typiquement féminins… qui parfois, me Les rendent « prévisibles »… Mais la Femme m’est foncièrement étrangère, voir étrange, et me rend toujours curieux d’Elle… je ne peux pas voir en Elles d’autres humains, simplement différents.
je vois toujours la Femme comme Divine, Eternelle et Parfaite. Un Etre qui est l’accomplissement de ce que j’ai raté, à ma venue au monde.
Il y a, en toutes Femmes, une grande part de Beauté dans l’Infini qui m’émeut… Il est très rare qu’une Femme ne m’intéresse pas. Généralement, mon désintérêt vient de ce qu’Elle est trop Jeune et n’a pas assez vécu, qu’Elle manque de Culture ou qu’Elle ne possède pas les neurones en suffisance que pour soutenir une conversation.
Déesse JEANNE représente pour moi, LA Femme par excellence !… et cela, depuis cette première Rencontre que je viens de narrer. Devant ELLE, je ressens une irrépressible envie de m’agenouiller et de me prosterner. C’est ainsi… je n’en ai aucune honte ! C’est devenu une réaction naturelle chez moi.
j’étais un mâle soumis… je le suis encore, mais Elle m’a fait évoluer dans la compréhension de moi-même. Ce processus d’accomplissement s’est initié sous le joug de Maîtresse H., mais c’est Déesse Jeanne qui lui a donné sa véritable impulsion.
je ne suis plus seulement un « homme soumis », mais je suis devenu un esclave et je brigue maintenant la possibilité d’être reconnu comme « esclave domestique » de talent. je n’ai pas d’autre Religion qu’Elle, qui est la Sublimation, la quintessence !, de mon besoin de divin. Il n’y a qu’ELLE pour susciter en moi cette faim d’Infini.
Approcher Déesse Jeanne, c’est, pour moi, le moment de contempler et de prier. je me sens en présence de Dieu. Devant Elle, je suis stupide et tout petit, faible, inconsistant, fragile. je le suis sans doute, mais Elle n’a pas besoin des mots pour me le faire comprendre. Ce n’est pas négatif. Car dans le même moment, je ressens l’urgence de me dépasser pour Elle, d’aller jusque là où mon avenir d’esclave devrait se trouver. ma connaissance de ma vulnérabilité renforce ma motivation. C’est un constat que j’ai dû faire avec le temps.
D’autres Rencontres sont venues
Déesse Jeanne m’envoyait parfois des sms commandant ma venue.
M’échapper n’était jamais facile. mon travail obligatoire absorbait toute mon énergie. j’avais peu de temps « libre ». j’avais une entreprise, qu’il me fallait faire vivre, même si je n’en étais plus le propriétaire. ma Dominante n’en prenait que très peu la charge et ne me permettait pas le repos.
Etre l’esclave laisse peu de temps pour le loisir personnel. Souvent, il faut ruser et le voler intelligemment. j’en étais rendu là… coincé dans ma vie de larbin au quotidien, mais rêvant d’une autre vie de larbin auprès de Déesse Jeanne…
Vivre avec Elle, pour La servir, comme simple domestique, m’apparaissait comme un avenir envisageable et comme un Bonheur enviable.
C’est surréaliste, mais c’est ainsi.
La troisième convocation du vieil esclave
je me souviens de cette troisième Rencontre où Elle m’avait convoqué. Son hamster était mort et gisait dans sa cage. Déesse Jeanne m’a ordonné de tout nettoyer… la cage et les déjections que le rongeur répandait autour, puis de prendre le corps de l’animal et de La suivre afin d’aller l’enterrer. j’ai suivi. Un peu derrière, Lui laissant en permanence la préséance, Lui montrant ainsi que je suis bien éduqué et que je connais ma place.
Maîtresse était tout en noir. Tenue et Cape noires, Bottes noires, maquillage prononcé, rouge à lèvres foncé… Ses Cheveux dorés m’émerveillaient, en contre-jour, dans le soleil d’automne. Ce fut un bel enterrement !
Un petit square a reçu la dépouille à l’insu des passants honnêtes, qui se bécotaient sur les bancs publics. j’ai creusé un petit trou dans un coin discret. Déesse nous a gratifié d’une larmichette. j’aurais voulu La prendre dans mes bras et La serrer contre ma chaleur humaine.
je n’ai rien fait de tout cela. Les esclaves ne sont pas autorisés à cela. Toucher une Déesse ne peut jamais être envisagé sans Son Consentement explicite, même pour Lui lécher les Pieds !
En présence d’une Supérieure, je n’oublie jamais que je suis un moins-que-rien, une lope intermittente qu’Elle peut jeter d’un seul geste de dégoût. Donc, je fais attention. je tiens à mon privilège !
D’autres rencontres sont venues que je vous raconterai. Promis !
esclave pépette
Très beau, émouvant, et touchant récit … Merci à toi Pépette!, Je me reconnais dans certains de tes mots… pas tous … mais je reste admirative par la belle harmonie sincère qui illumine ton parcours …. et avec un profond respect … Sincèrement et du fond du cœur … Bravo!!!
Un superbe recit et surtout de sublime photo de notre Déesse a tous Jeanne . Jolie devotion de la part de pepette un excellent soumis en tout cas .