Tu te demandes si J’apprécie les soumis masochistes ? Je vais te raconter pourquoi J’affectionne particulièrement ce type de relation BDSM. Peut-être que cela te donnera envie d’expérimenter un moment masochiste… Dis-Moi ce que tu en penses en commentaire de cet article !
Comment J’ai découvert Mon sadisme ?
Lorsque J’étais petite, J’ai giflé un petit garçon inconnu dans un magasin, pour la simple raison que « Je le trouvais moche« . Mes parents ont du présenter leurs excuses auprès du père du petit garçon, bien gênés du comportement sans filtre de leur petite fille chérie. « Ce n’est pas bien de faire cela, il ne faut pas recommencer » m’a t’on dit alors. J’ai toujours eu en Moi ces pulsions sadiques, inspirées par ce que peuvent dégager certaines personnes.
J’ai dû temporairement arrêter d’être une petite peste pour ne pas embarrasser Mes parents, jusqu’à l’adolescence où Mon côté Dominatrice a commencé à s’épanouir. Je traumatisais alors les soupirants qui Me tournaient autour, ils étaient prêts à tout pour Me faire plaisir. Même à se faire traiter comme des merdes. J’usais de la torture psychologique avec eux, mais jamais physique.
À peine majeure, Je découvrais les relations D/s, Je mettais enfin un mot sur ce qui faisait partie de Moi, c’est alors qu’un nouveau monde s’ouvrait à Moi. Il n’était plus question d’être une petite fille modèle, mais une Femme puissante capable d’obtenir tout ce qu’Elle veut. Même la souffrance consentie de ses nouveaux soupirants soumis ! Magnifique, cette découverte des soumis masochistes !
J’ai su dès le début que J’étais faite pour dominer les hommes, et plus particulièrement les soumis masochistes. L’un de Mes premiers soumis était très maso, cette première rencontre assez hard aurait pu Me faire peur, mais au contraire elle M’a fascinée. Troublée également, car Je (re)découvrais Mes pulsions sadiques enfouies jusque là, sous une couche de bienséance et de bien-pensance.
Pourquoi J’aime les soumis masochistes ?
Si J’apprécie autant les soumis masochistes, c’est parce qu’ils sont capables de révéler chez Moi les pires pulsions sadiques. C’est amusant ce jeu où ils cherchent la punition, où ils testent les limites. A ce jeu, Je suis systématiquement la gagnante, Je renchéris, jusqu’à ce que le soumis plie. Il lâche prise dans la souffrance, savoure la jouissance que cela lui procure, et s’abandonne totalement à Moi. Je ressens ces moments de manière intense, alors capable de faire preuve d’empathie, ou au contraire de Me changer en l’Impératrice de glace. Je suis imprévisible.
Je prends possession de tout son être jusque dans sa chair, Je sais alors que Je l’ai marqué jusqu’à la fin de ses jours. Tous ceux qui ont croisé Mon chemin pourront en témoigner, il est impossible de M’oublier. On revient inlassablement à Moi, car Je suis tout simplement unique et inoubliable.
La douleur peut être humiliante, et tu sais à quel point J’apprécie humilier Mes sujets d’expériences. J’use et J’abuse de la gifle, Je donne la fessée, Je cravache, Je griffe, bref Je laisse Mes marques sur tout ton être. Les soumis masochistes font un excellent terrain de jeu !
Je Me souviens de ce jeune soumis qui M’avait emmenée en vacances dans les îles. Un soir alors qu’il avait fait quelque chose de déplaisant, Je lui ai ordonné de se mettre cul nul et lui ai donné la fessée sur la terrasse de la chambre d’hôtel. Il s’est senti si humilié d’être ainsi corrigé, qu’il n’a plus osé commettre une faute de toutes les vacances. Il M’a par la suite confié à quel point ce moment avait été humiliant pour lui, mais pourtant il l’a adoré. Se sentir faible face à Moi est un plaisir incommensurable. Aurais-Je révélé chez lui une facette masochiste ?
Le masochisme peut aller loin jusqu’à la déshumanisation, voilà qui est une activité fort distrayante ! Dégrader un soumis de son humanité, le priver de mouvement, de la parole. Le considérer comme un moins que rien, si bien qu’un animal aurait plus de valeur que lui. Ça M’amuse beaucoup, Je dois le reconnaitre.
Je savoure l’abandon total offert par Mes soumis masochistes, et la sensation de toute puissance que cela Me procure. Bien entendu, même si ces jeux peuvent aller très loin parfois, il y a toujours le consentement, les limites et un safe word à prononcer en cas de besoin.
Je domine les soumis masochistes selon Mon inspiration du moment !
Souvent certains Me demandent comment Je vais les dominer. C’est une question à laquelle il M’est impossible de répondre précisément. Je domine les soumis masochistes (et les autres soumis aussi) comme Je le ressens, c’est un processus naturel chez Moi, jamais théâtralisé ni répété. Selon ce que tu M’inspires sur le moment, Je vais agir de telle ou telle manière. Je suis imprévisible et J’ai horreur de refaire la même chose. Je suis une créative, reproduire sans cesse la même chose à fortement tendance à M’ennuyer.
La Domination est un Art que Je pratique non pas pour te satisfaire, mais pour Me faire plaisir. Ce n’est certainement pas pour ton fric minable que Je renierai Mes principes. Ni pour tes beaux yeux, ni pour tes belles paroles.
C’est pourquoi lorsque Je M’adonne au réel, c’est uniquement avec ceux qui sont Mes soumis fidèles et loyaux, Mes esclaves qui ont fait leurs preuves. Ce ne sont pas des séances, ce sont des moments qui se font naturellement, à Ma convenance et selon Ma propre initiative, hors tout cadre financier. J’ai toujours considéré le réel de la sorte. C’est pourquoi Je Me permets d’être ultra sélective, seulement les meilleurs sujets ont la chance de vivre Ma domination en réel.
Une séance tarifée à la carte, quand cela te sied ? Non merci, ce n’est pas pour Moi. Peu importe combien tu pourrais Me proposer.
Suis-Je une Maîtresse sadique ?
Je suis indéniablement sadique, puisque Je prends plaisir à infliger la douleur, qu’elle soit psychologique ou physique. Cela n’est pas systématique, c’est toujours une question de feeling. Certains vont M’inspirer cette envie, comme les soumis masochistes, tandis que pour d’autres Je serais indifférente. Ceux qui vont trop chercher la punition vont avoir tendance à M’agacer jusqu’à s’attirer Ma totale indifférence.
Tu serais bien idiot de penser qu’un comportement détestable te donnerait droit à la meilleure des roustes ! Je serais bien capable de te laisser choir la queue entre les jambes, frustré de n’avoir pas eu ta correction tant espérée. Je domine comme Je le ressens et ça a toujours été le cas. J’ai néanmoins quelques retenues quant à la douleur physique, la vue du sang M’insupporte. Tu ne voudrais pas incommoder ta Maîtresse, n’est ce pas ?
Es-tu un soumis masochiste ?
As-tu déjà ressenti des pulsions masochistes ? Des envies de douleurs, de souffrances ? Aimes-tu souffrir physiquement ou psychologiquement, voir les deux ? C’est d’ailleurs un cocktail hautement addictif, lorsqu’il est conçu par Déesse Jeanne… Je sais que la lecture de cet article donnera aux soumis masochistes l’irrépressible envie de Me servir. Assure-toi de lire Mes conditions pour devenir esclave. Ta motivation doit être sans faille !
Je ne sais pas si je suis masochistes mais j’aime les coups de badine et le fouet.
Cela serais un grand honneur pour moi de recevoir pour votre plaisir des coups de badine et de fouet.
Je vous remercie pour ce bel article.
Etre masochiste, c est s exercer au réel ; expérimenter l authentique !
Grace au sadisme du tourmenteur, tout devient plus intense, aussi bien en soi-même que dans les détails de son environnement.
Bien des sportifs au bout de leur effort, connaissent ce sentiment de la brulure intérieure de chaque organe, et de la valeur sifflante et vibrante de chaque aspiration d’air.
Dans la souffrance, et souvent l’humiliation, il n’y a plus de façade. On se révèle, on se découvre et pire que tout on s’abandonne au tourmenteur. On accepte d’être réduit à bien peu, si ce n’est anéanti à rien…
Paradoxe ultime du masochiste : il ne s’appartient pas ! Il se perd lui-même au môment où il commence enfin à se sentir vivant…
Et pour cela, aucun prix n’est trop grand à offrir au sadique qui tient la laisse : amour du masochiste, existence du soumis, propriétés de l’esclave sont à déposer aux pieds bottés de la Dominatrice et Déesse…
Jeanne
Encore un superbe article de Deesse Jeanne qui nous dévoile un nouveau pan de sa personnalité et de sa perversité en prenant sa plume pour nous parler du vaste sujet qu’est le masochisme dans le monde BDSM.
Comme tout ce que fait Déesse Jeanne, elle le fait d’une manière sincère et fort élégante mais surtout avec une vraie vision très réfléchie de ce que devrait être le masochisme et ce qu’il est vraiment pour Elle.
Il est facile dans le monde BDSM de trouver des séances tarifées pour se « faire corriger ». Et « étonnamment » dès que l’on annonce la couleur les tarifs ont une forte tendance à augmenter. J’en sais quelque chose pour y a voir eu recours quelques fois dans le passé mais j’en suis vite revenu.
J’en ressortais, soit avec les marques que j’étais venu chercher, mais surtout avec un sentiment d’insatisfaction. Trop de ces bonnes âmes qui maniaient leur cravache le faisait avant pout pour « me combler » et que j’en ai pour mon argent, mais sans y prendre de plaisir particulier et sans grande imagination en ne faisant qu’appliquer ce que j’avais décris dans le sempiternel questionnement d’entrée.
Mais j’ai aussi eu la change de côtoyer des personnes, une en particulier, qui avant toute chose prenait vraiment plaisir à dominer « sadiquement » un soumis masochiste. En l’occurrence moi.
Et çà a tout changé. Plus la peine de créer le menu des souffrances que je souhaitais recevoir, plus la peine de planifier les rendez vous… Juste à attendre Sa convocation.
Sur le plan psychologique la différence est énorme. Je ne maîtrisais plus, je ne décidais plus.
Elle aimait me convoquer plusieurs jours à l’avance pour pouvoir me rappeler que c’était elle qui dirigeait.
Elle aimait particulièrement entretenir cette attente. Ce moment était très important pour elle. Elle prenait un vrai plaisir à entretenir savamment cet état psychologique dans lequel chacune de ses convocations me plongeait.
Elle aimait m’envoyer des SMS à toute heure du jour ou de la nuit pour m’informer du nombre de jours ou d’heures me restant avant d’être à ses pieds, me téléphoner pour m’informer d’éventuels événements de sa vie qui l’avaient irrité et me dire qu’elle m’en ferait pâtir, ou comme par exemple, me réveiller à 3 heures du matin pour m’informer d’une petite partie de ce qui m’attendrait à notre prochaine rencontre : « Tu as vu la météo. Ils annoncent de fortes pluies le week end prochain, ca va être un plaisir de te sortir dehors » … et elle raccrochait…
Enfin trêve de palabres sur moi et cette relation passée, mais je voulais faire cette parenthèse pour expliquer que de mon point de vue le masochisme ne se limite pas à quelques coups reçus au gré de relations épisodiques tarifées ou non, par des personnes prêtes à faire, plus ou moins de bonne foi, ce que vous attendez d’elles.
Le masochisme est une facette du monde BDSM beaucoup plus subtile qu’il n’y parait et ne peut que se construire dans le temps.
Pour rappel, ce n’est pas à un soumis de guider sa Maitresse en lui dictant ce qu’il attend d’elle. Un soumis quelqu’il soit ne peut rien imposer à une Maitresse de par sa nature. Il ne peut que tenter de la satisfaire du mieux possible.
Il est donc primordial que dans une relation sadomasochiste la Maitresse ait tout pouvoir et toute latitude des châtiments qu’elle a envie d’infliger à son sujet. Cette liberté ne peut que décupler le plaisir de la Maitresse en sachant son soumis à sa merci pour son seul plaisir.
Quel plaisir pour elle alors de voir à chaque coup porté le rictus de douleur sur le visage de son soumis, la marque rouge se former sur sa peau, le voir tenter inutilement de se défaire de ses liens, le voir accepter sans brocher chacune de ses gifles, le voir souffrir au martyre en lui ôtant les pinces qu’elle lui aura mis sadiquement au gré de ses envies aux endroits les plus sensibles, le voir grelotter sous une pluie battante ou par une journée hivernale pendant qu’elle savoure un délicieux café ou chocolat chaud de l’autre côté de la vitre bien installée confortablement, l’abandonner enchaîné de longues heures pendant qu’elle vaque à ses occupations ou en profite pour sortir passer de bons moments sans qu’il ne sache quand elle reviendra pour le libérer ou le torturer à nouveau…
Quel plaisir pour le soumis aussi de voir le sourire de sa Maitresse se dessiner sur ses lèvres après chaque coup bien asséné, de ressentir son ongle suivre chacune de ses plus belles marques imprimées sur sa peau, de l’étendre rire de ses gesticulations pour tenter de se libérer de ces liens, de voir son visage s’illuminer de bonheur tout autant que celui du soumis s’empourprant après chaque gifle reçue, de voir son plaisir et son embarras en choisissant qu’elle pince elle va ôter qui déformera à nouveau de douleur le visage de son soumis, que de la voir confortablement installée et apprécier pour une fois la pluie battante ou les frimas de l’hiver en regardant son soumis trembler dehors, quel sentiment étrange mais au combien merveilleux que de devoir rester seul sans échappatoire prenant pleinement conscience de son joug en sachant qu’elle savoure pleinement chaque instant de privation de liberté de son sujet en le sachant à Sa place comme elle le souhaite, quel plaisir que de la voir réapparaître après tout ce temp, et de la vénérer encore plus.
Je pense que Deesse Jeanne ne contredira pas mes propos. Une relation sadomasochiste se construit dans le temps. Ce n’est pas qu’une liste de pratiques que l’on sélectionne au gré de relations éphémères et le côté psychologique est primordial.
Déesse Jeanne excelle tant dans tout ce qu’elle fait, que je ne doute pas un seul instant que toute sa perversité ne peut être que décuplée auprès d’un soumis masochiste et qu’elle prend un immense plaisir à le faire souffrir savamment comme elle doit si parfaitement savoir le faire. Et nul besoin de venir vers Déesse Jeanne avec sa petite liste pré remplie. Je ne pense pas me tromper depuis le temps que je connais Déesse Jeanne, cela aurait le don de la mettre hors d’elle.
Quant à l’usage du « safe word », je ne doute pas un instant que Déesse Jeanne saura d’elle même déceler les limites acceptables par son sujet sans besoin d’y recourir. Mais comme on dit par chez nous, deux précautions en valent mieux qu’une…
Je vais en terminer la pour ce commentaire. S’il peut compléter un peu les dires de Déesse de part ma vison de l’autre côté du miroir et apporter à certains d’entre vous quelques conseils pour ceux qui ont envie de franchir ce pas j’en serais le premier ravi.
Je ne peux quant à moi qu’espérer un jour être « convoqué » par Déesse Jeanne. Cela ne peut être qu’une expérience fantastique que de souffrir par elle, devant elle, et de voir tout le plaisir qu’elle en retire, et prolonger son bonheur en arborant fièrement les jours suivants ses marques gravées dans ma chair et mon esprit.
Et si ce jour vient un jour, je m’engage dès à présent à faire tout ce que je peux pour qu’elle prenne vraiment plaisir à me tourmenter à sa guise et l’inciter à transformer cette Expérience en multiples autres.
Merci Déesse Jeanne pour ce superbe article.
Loser-Bouffon